78 FONDS (s) LOCAL (s) FICTION (s)

Novembre 1959, dans une petite sous-préfecture près de Colmar. Ariane Périllos est une jeune et belle cantatrice provençale. Elle a épousé Aloi[u0308]s Bernhardt, un industriel textile veuf qui donne du travail à toute la vallée. Abandonnant sa carrière et son nom, elle est devenue la nouvelle « Madame Aloi[u0308]s ». Elle élève son jeune fils entre son mari absent, sa belle-fille Sieglinde, blonde adolescente née du premier mariage d¹Aloi[u0308]s, et sa propre belle-mère, la matriarche du clan qui ne l¹a jamais acceptée. Quand Sieglinde est retrouvée tuée par balle sur la tombe de sa mère, toute la ville entre en ébullition. Une enquête tendue dans l¹Alsace d¹après-guerre, entre secrets et faux-semblants.

C'est vrai qu'elle est bizarre, cette fille qui parle aux vaches et dort dans la paille ! De plus, elle n'est même pas du village ! C'est vrai aussi que dans ce village, proche du Champ du Feu, il se passe des choses étranges : bétail malade, empoisonnements, disparitions... Un matin, c'est le corps sans vie d'un jeune du village qui est retrouvé dans un fossé. Face à de tels événements, les esprits s'échauffent vite. La rumeur est allumée et court comme un feu-follet. Les vieilles superstitions ne tardent guère à refaire surface et à empoisonner les esprits ! Alexandre Dessaix, promu Lieutenant à la Section de Recherches de Strasbourg, va devoir composer avec les vieilles rancœur et les soupçons de magie noire pour résoudre cette insolite et sombre affaire. Il pourra encore une fois compter sur l'aide de Simon, le jeune autiste surdoué, amoureux des arbres, qui va se découvrir de nouvelles inclinations. Les explications se trouvent-elles dans les arbres, généalogiques ceux-là ? Dans les vieux grimoires ? Sous les sabots des vaches ? Ou peut-être, pourquoi pas, dans les cendres des bûchers allumés il y a plus de quatre siècles, par Nicolas Rémy, l'inquisiteur Lorrain ?

Des ossements que l'on retrouve enterrés dans une maison moyenâgeuse, pas de quoi s'affoler! Une maison alsacienne à colombage au poutrage en T avec ses trois pignons de haute taille à la lisière du Kochersberg, norm2al, le pays est riche. La maison brûle, c'est un drame. On y découvre successivement les reliques d'une puis de deux femmes, rousses et décédées curieusement le même jour, c'est violent et inattendu. Les témoins sont sibyllins par leurs descriptions mais prolixes de commentaires, c'est la campagne, les suspects sont muets, c'est leur droit dans le respect de la loi . Un étranger est de la partie, cela peut devenir diplomatique, le Parquet s'en mêle, c'est la procédure, les anciens propriétaires refont surface, c'est la magie de la transmission de pensée, d'ailleurs les esprits s'en mêlent et les commérages vont bon train, les médisances se recroisent. Il n'en fallait pas plus pour éveiller la conscience de Nadine, Capitaine de gendarmerie au long cours à l'esprit pointu et acéré. Mais la campagne reste rurale, les esprits tordus comme des ceps tricentenaires, la légende est tenace, la terre battue et le pronostic incertain pèse comme une menace . L'auteur nous fait voyager entre les thèses profanes et des tentations osées en quête de vérités

Le capitaine Franklin Clermont-Tonnerre et sa jeune équipière la lieutenante Nel Menassian sont sur les dents. L'affaire qu'ils doivent traiter possède de nombreuses ramifications et les événements s'enchaînent très rapidement. Dissimulation de cadavres dans la forêt de Salm, tentative de meurtre à Sainte-Aurélie, exécutions sommaires à l'Elsau, réseau de proxénétisme via le Darknet, enlèvement d'enfants... De la vallée de la Haute-Bruche à Strasbourg, en passant par la Wantzenau, la piste les mène vers des lieux improbables, mais en matière de crime, tout est possible. Nos deux jeunes policiers craignent le pire...

28 décembre 1944. Katzenthal, petit village viticole alsacien, vient d'être détruit dans les combats de la poche de Colmar. Deux soldats libérateurs trouvent dans l'église endommagée les corps du vieux curé et de l'idiot du village, assassinés chacun d'une balle dans la tête, et celui d'un capitaine de la Gestapo. L'adjoint au maire et riche négociant en vins Roger Schultz sera décoré pour avoir attaqué à mains nues le gestapiste après ce crime de guerre. Fin mai 1945. Le jeune soldat Thomas Sorg revient au village après quatre ans passés dans la Résistance à Mulhouse et dans le maquis du Vercors, puis dans la Brigade Alsace-Lorraine d'André Malraux et la Première armée française. Devenu journaliste au Nouveau Rhin Français à Colmar, il se retrouve devant un dilemme cornélien en découvrant que le père de son amoureuse était un vil collabo. Sur fond d'illustrations de Hansi, ce thriller historique est aussi un hymne à la Résistance alsacienne, avec des portraits de héros connus et inconnus qui ont réellement existé.

Aux premiers jours de l'hiver, Colin et Romy Pesquiet se rendent à Rietrieseltz assister au mariage de leur ami d'enfance, le célèbre biologiste Alistair Duroy, en compagnie de leurs jumeaux Tallulah et Harold. A mi-parcours, la petite famille décide de faire une halte dans le petit village de Rougemont. A peine ont-ils posé leurs bagages dans l'Auberge du Minotaure que les premières inquiétudes s'abattent sur la famille. Entre retrouvailles avec d'anciennes connaissances, morts inexpliquées et souvenirs induits, Rougemont ne semble visiblement pas prête à laisser la très dysfonctionnelle famille Pesquiet continuer son périple. Et si Rougemont les avait sciemment attendus dans le but d'accomplir son terrible dessein ?

Peinture d'une époque, les Trente Glorieuses, à travers deux générations de femmes issues des classes populaires. Odile et Isabelle accompagnent le destin plein d'altruisme de l'artiste Jean Prouvé qui a fait de sa ville, Nancy, le merveilleux champ de ses créations et de ses utopies. Un roman sous forme d'hommage à la ville de Nancy. Entre Nancy et Champigneulles, les vies d'Odile et de sa fille Isabelle reflètent les grandes mutations de la seconde moitié du xxe siècle. Odile, épouse d'un ouvrier de métallurgie, connaîtra la difficulté d'élever seule ses enfants et la pénurie de logements ; Isabelle, forte de ses convictions, sans jamais renier ses origines populaires, aura à coeur de travailler comme journaliste. Des hauts-fourneaux lorrains aux premiers logements sociaux, de l'appel de l'abbé Pierre en hiver 1954 à la guerre d'Algérie, Odile et Isabelle traversent ces décennies, courageusement, avec leurs choix de femmes. Avec, en filigrane, un hommage aux grandes figures emblématiques lorraines : l'abbé Pierre et Jean Prouvé, architecte, designer, qui a rêvé d'une " maison des jours meilleurs " pour les plus démunis.

Gabrielle Millers, une jeune femme de trente-trois ans, a perdu ses parents suite au crash d'un avion alors qu'elle n'était qu'une petite fille. Un soir de semaine, en revenant de son lieu de travail, elle découvre sa maison saccagée. Vingt-quatre ans après le tragique évènement dont sa famille a été victime, les souvenirs que Gabrielle avait enfouis au plus profond d'elle-même vont refaire surface malgré elle. Dans une quête effrénée à la recherche de la vérité, elle va comprendre que tout ce à quoi elle croyait n'était qu'illusion.

De 1914 aux années soixante, une palpitante saga familiale lorraine, aux incessants rebondissements dramatiques, portée par le souffle syncopé de l'Histoire.à la veille de la Grande Guerre, à Saint-Nicolas de Port, près de Nancy, pays du sel comme Dieuze (cf. Les Femmes des terres salées, t. 1), Charlotte grandit auprès de sa mère émilie, sculptrice, amie d'émile Friant, et de son père, un homme d'affaires, sans rien savoir de ses origines. Quand on la marie à un vieux noble pour sauvegarder le patrimoine familial, elle se soumet sans comprendre avant que des lettres découvertes par hasard ne lui ouvrent les yeux. Son histoire d'amour avec Maurice, son ami d'enfance, chez qui elle s'enfuit, sera de courte durée : elle meurt en donnant naissance à Gabrielle.élevée par son père, Gabrielle sera confrontée à la guerre de 1940 et à la déportation. Mathilde, sa fille, enfant des Trente Glorieuses et de 1968, s'autorisera toutes les audaces et étreindra, enfin, le bonheur dont les femmes des terres salées avaient avant elle tant rœvé...